Mois sans tabac
Le « mois sans tabac » bat son plein. Cette campagne de sensibilisation aide les 12 millions de fumeurs en France à arrêter la cigarette à l'aide de différentes méthodes avec efficacité. Alors n'hésitez plus, lancez-vous !
Publié le 01/11/2024
Le « mois sans tabac » bat son plein. Cette campagne de sensibilisation aide les 12 millions de fumeurs en France à arrêter la cigarette en communiquant sur plusieurs méthodes : patch, cigarette électronique, hypnose, acupuncture…
Pour arrêter de fumer plusieurs critères sont à prendre en compte, il faut bien se préparer et être motivé. Choisir une date prédéfinie est important. Les prises en charge sont nombreuses pour des thérapies comportementales, les substituts et traitements médicamenteux, le vapotage.
Les substituts nicotiniques augmentent les chances de 50 à 70% d’arrêter la cigarette. Ces médicaments à base de nicotine permettent de soulager les symptômes liés au manque (patchs, gommes, pastilles, comprimés à sucer).
Les remboursements sur prescription ne sont plus plafonnés, auparavant à 150€ par an, la Sécurité Sociale prend en charge 65%, la différence est le plus souvent prise en charge par les mutuelles de santé.
Il faut bien choisir le traitement adapté, la durée est de 3 à 6 mois pour les patchs qui diffusent entre 16h ou 24h. Sous forme orale, on peut opter pour les gommes à mâcher, les comprimés, les pastilles, ou encore un inhalateur, à ne pas confondre avec la e-cigarette.
LES BIENFAITS DE L'ARRÊT DU TABAC
20 mn après la dernière cigarette, la pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales.
8h après, l’oxygénation des cellules redevient normale.
48h après, le goût et l’odorat s’améliorent.
72h après, la respiration devient plus facile, les bronches commencent à se relâcher, on se sent plus énergique.
2 semaines après, les risques d’infarctus du myocarde diminuent.
3 mois après, la toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle, on marche plus facilement.
1 an après, les risques d’infarctus du myocarde diminuent de moitié.
5 ans après, les risques d’accident vasculaire cérébral rejoignent ceux d’un non-fumeur.
10 ans après, les risques de cancer du poumon diminuent presque de moitié. Les risques de cancer de la bouche, gorge, œsophage, vessie, col de l’utérus et pancréas diminuent.
En moyenne, 15 ans après, l’espérance de vie redevient quasi identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé.
Pour vous aider des personnes sont à votre écoute et vous proposent différentes formes de suivi, de soutien et d’informations :
www.tabac-info-service.fr
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Photo par Mathew MacQuarrie